LE 17 ET APRES

Bonjour à nos familles, amis, amies et les autres qui nous suivent,

10 ème jours pour les gilets jaunes, 10 ème jours de galère. Depuis le samedi 17 novembre ou nous avons fermé à 12h30, les jours sont devenus incertains. A la boutique, je bosse quelques heures puis le rideau se baisse par sécurité et pour s'associer au mécontentement de la population de l'île. 

La nuit d'Eric aux 1200 appels ne sait pas renouvelée lors de ses 2 autres nuits, heureusement. 

Nos familles qui sont en ce moment sur notre caillou rencontrent beaucoup de difficulté pour les déplacements, les visites sont limitées et les axes sont bloqués. Heureusement que les parents d'Eric auront profité des 15 jours premiers jours de leur voyage, les 15 derniers jours auront été sans déplacement voiture hors de la capitale de l'île.

Les magasins alimentaires sont vides, les marchés rencontrent des problèmes de qualité sur leurs étals, les prix flambent et ce n'est pas terminé... Nous vivons un peu comme les périodes de cyclone, les gens sont à la recherche d'eau et des produits primaires (beurre, farine, pâtes, sucre, laitage, huile, soda, le riz ça va encore) après ou ça se complique s'est l'utile indispensable comme le papier Q. 

Voici quelques exemples de prix du moment: pain de mie de marque St Rolan 3,50 euros, les 12 yaourts aux fruits de marque Yoplait 7 euros, les 30 oeufs pour 13,50 euros, l'ananas épluché 3 euros, la litière 13 euros...

Ca calme !!!

Nous pensons à vous tous car la galère est aussi pour vous en métropole avec la hausse des prix et l'arrêt économique en moins. Le port est bloqué pour tous les bateaux, l'aéroport n'est pas mieux au niveau fonctionnement. Les voyageurs n'hésitent pas à arriver la veille et dorment sur l'herbe pour être sûr de prendre leur avion encore faut-il que le vol ne soit pas annulé, bref c'est pas la joie ... hop hop restons positif 

Bisous à vous tous de nous deux ainsi que County et Naya 

Coucou à nos familles ! 

Nous passons par ici pour donner quelques nouvelles à nos familles et amis.

Samedi, Eric était en congé les 15 derniers jours donc samedi le problème s'est posé que pour moi, commencé à 10 heures et le magasin a baissé son rideau à 11h30.Moi et mes collègues étions dehors à midi.

Dimanche nous sommes partis à la plage dans la matinée, au retour aïe aïe aïe l'île était bloqué à plusieurs endroits. Nous sommes arrivés chez nous non sans mal...

Lundi, je suis allée dans la matinée chercher nos touristes Sarthois et Maine et Loire à l'aéroport. La capitale de l'île était déserte ce matin et dans les rues du centre ville les badauds n'étaient même pas au rendez-vous. je suis arrivée au rond point de l'aéroport sans trop de problème, par contre pour accéder au parking là c'était peine perdu, le barrage filtrait et laissait passer 2 voitures tous les 15 minutes.

Il y a beaucoup de casse, des personnes qui pillent et arnaquent les chauffeurs en leur demandant entre 10 et 50 euros pour pouvoir passer sans problème... Franchement si vous n'avez pas d'urgence pour rejoindre un endroit, le mieux est de reporter vos promenades.i 

Demain (mardi) je vais bien voir si travailler sera possible, manifestation des profs en plus

l'insécurité est présente n'en faites pas un dénis

Pour info: Eric reçoit 300 appels dans une nuit en moyenne, depuis samedi soir c'est 1 000 appels 

Courage à tout le monde, nous vous tenons informé sur les prochains jours. Nous vous envoyons un peu de notre soleil pour vous réchauffer car la neige arrive

Comments

[Jeannine Sebille]

pas terrible tout ça et juste à quand .....ne savons pas !!!!!!!.
Nous pas terrible non plus mais dans nos campagnes pour le moment c'est moins violent mais mais nous essayons de garder un brin d'optimisme.........

[les sarthois à la réunion]

Nous ne savons pas jusqu'à quand, mais les commerces alimentaires se vident, les stations autorisent 20 euros de carburant, le chômage partiel a commencé pour toutes les boutiques , tout devient très compliqué. Nous gardons espoir pour une sortie proche de cette galère surtout éviter tous les casseurs de l'île.